PROJET INDE 2014.

En Janvier 2014, l'association "CLEF" reçoit de l'association "SESAME" une proposition de collaboration à leur action en Inde.

Ci-après, pour mieux connaître "Saveur d'une goutte d'eau en Inde" : un résumé de l'action et le projet présenté à la Région Réunion en 2013. (Ecole, mur d'enceinte et bus de ramassage sont budgétisés et en cours de finition).

Pour 2014, l'intervention de l'association "CLEF" pourrait consister à aider à la réalisation de l'accès goudronné, sur une centaine de mètres, qui reliera l'école à la route nationale (souhaitable avant la prochaine mousson, début octobre, pour un devis établi à 8000 €).

Actualisation du projet: Avril 2014.

Le centre d'hébergement permanent, évoqué dans le projet original ci-dessous, est mis entre parenthèses; les Religieuses, sur place, estimant que ce n'est pas là la priorité immédiate. Parallèlement, il s'agirait également d'une ambition un peu lourde à assumer pour des petites associations telles SESAME ou CLEF.

L'essentiel actuellement est donc de pérenniser l'école

et de réaliser la route d'accès.

Pour voir les vidéos: cliquer sur "liens " (colonne de gauche).

 


Association S.E.S.A.M.E.

« Saveur d’une goutte d’eau en Inde »

 

Depuis 3 ans, l’Association humanitaire S.E.S.A.M.E. a monté le projet « Saveur d’une goutte d’eau en Inde ». Le siège de cette association est à l’île de la Réunion, département français d’outremer.

 

 

Le projet consiste à venir en aide à une école d’enfants handicapés mentaux : The Holy Family Opportunity School. Cette école est actuellement à Keezputhuppattu, petit village au nord de Pondichéry, en Inde.

 

Le premier projet est de reconstruire cette école à Kalapet, village voisin, car il faut libérer le bâtiment qui l’abrite à Keezputhupattu.

Grâce aux actions et aux dons de ces 3 années, la construction de la nouvelle école est bien avancée et il reste à effectuer quelques travaux de finition : une plateforme bétonnée de 120 m2 sur le côté droit du bâtiment, les peintures intérieures et quelques réfections du toit endommagé lors du dernier cyclone. Il faut également prévoir l’accès à la route pour le bus de ramassage scolaire.

Le deuxième projet est la mise en place de parrainages pour la prise en charge des enfants : le repas de midi, 2 uniformes scolaires par an, le gasoil et l’entretien du bus de ramassage, l’achat du matériel éducatif, l’entretien des locaux, une aide pour les salaires du personnel .

L’appel aux parrainages a été lancé début 2012 et au 1° février 2013, l’aide est devenue effective en Inde.

 

Le troisième projet sera la construction, à côté de l’école, du Centre d’Hébergement Permanent. Celui-ci sera destiné aux enfants handicapés mentaux qui, à l’âge adulte, n’auront pas assez d’autonomie. Il permettra également de recevoir les enfants qui ne peuvent rester dans leur famille. L’internat permettra également d’accueillir les enfants handicapés des villages plus éloignés.

Les plans sont faits et l’Association travaille pour réunir les fonds nécessaires à sa construction.

 

 

L’école reçoit des enfants handicapés mentaux de 4 ans à 22 ans. Ils sont une trentaine. Les enfants et adolescents suivent une scolarisation adaptée à leurs facultés intellectuelles. Les petits groupes formés ne tiennent pas compte de l’âge mais de l’handicap.

Plusieurs enfants sont microcéphales, un autre est hydrocéphale. Il y a des enfants trisomiques, certains sont paraplégiques et il y a également une petite fille sourde et muette.

 

L’équipe pédagogique :

La directrice et 2 éducatrices indiennes brevetées, une auxiliaire de vie indienne et une bénévole française.

Une journée à l’école

 

Les enfants arrivent à l’école en bus à 9 heures du matin. Un break de 30 minutes coupe une matinée de cours : apprentissage du tamoul, de l’anglais, des mathématiques pour ceux qui en ont les capacités, apprentissage des gestes du quotidien (s’habiller, boutonner un vêtement), manipulation de jeux éducatifs (abécédaires en bois, les formes, les couleurs, enfilage de perles plus ou moins grosses, puzzles éducatifs).

A midi, séance de gymnastique et de yoga et repas à midi trente.

Les enfants sont en récréation jusqu’à 13 h 30.

Les cours de l’après-midi continuent en petits groupes mais sont plus ludiques : certains visionnent des DVD éducatifs en anglais ou en tamoul, d’autres font du dessin, du coloriage, du découpage ou du chant.

 

A 15h15 le bus arrive et reprend son circuit pour déposer les enfants dans leurs villages respectifs.

 

En Inde, le handicap mental étant considéré comme une malédiction, rien n’est prévu pour les accueillir et leur offrir une possibilité de scolarisation ou de rééducation. Sans école, ces enfants sont livrés à eux-mêmes, souvent enfermés dans une pièce.

L’école, c’est la certitude de sortir, de progresser, d’évoluer, d’être heureux quelques heures par jour.

Présentation du projet :

Le projet « Saveur d’une goutte d’eau en Inde » est né en Inde, à la suite d’une rencontre. Monsieur René DIVI, réunionnais pondichérien d’origine, souhaite apporter son aide à the Holy Family Opportunity School, école de jour pour enfants et adolescents handicapés mentaux, située à Kalapet, dans le Tamil Nadu, au nord de Pondichéry en Inde, école qu’il connaît depuis sa création, en 2005, par P.A. SAMPATHKUMAR, professeur à l’Université de Pondichéry et Intendant du Escande Center, lieu d’accueil pour les étudiants étrangers.

Monsieur et Madame Techer, en séjour à Pondichéry en décembre 2009, rencontrent, avec lui, le fondateur, P.A. SAMPATHKUMAR, et les enfants de l’école.

Le bâtiment qu’occupe l’école est trop petit et doit être libéré à moyen terme. Il accueille une trentaine d’enfants et adolescents handicapés mentaux pour lesquels il n’y a pas de structure adaptée à leurs handicaps.

Une structure d’hébergement permanent serait nécessaire pour :

- recevoir les enfants dont les familles ne peuvent s’occuper,

- leur éviter la rue et la mendicité à l’âge adulte.

Les enfants viennent de la campagne environnante dans un rayon de 20 kilomètres et bénéficient du ramassage scolaire assuré par l’école.

Il faut rapidement reconstruire une école de jour pouvant accueillir une soixantaine d’enfants.

L’Association S.E.S.A.M.E., alors en sommeil, est modifiée afin de porter le projet « Saveur d’une goutte d’eau en Inde ».

Pendant les années 2010, 2011 et 2012, des fonds sont récoltés par des actions diverses (ventes de gâteaux, marché de nuit, appels aux dons, dîner dansant).

Un terrain est mis à notre disposition à Kalapet pour reconstruire une école pouvant accueillir une soixantaine d’enfants. Des conventions ont été signées entre tous les intervenants afin d’assurer la pérennité de cette structure pour enfants handicapés mentaux.

En 2012, lancement de l’opération parrainages. Ceux-ci vont permettre d’assurer :

- un repas quotidien équilibré aux enfants,

- la prise en charge des frais de carburant du bus de ramassage scolaire et les taxes routière

- deux uniformes par an pour les enfants,

- l’achat du matériel éducatif,

- un complément aux salaires du personnel.

Le projet « Saveur d’une goutte d’eau en Inde » décide donc dans l’immédiat :

- de construire, une nouvelle école de jour pouvant accueillir une soixantaine d’enfants, la demande étant importante dans la campagne environnante,

- de pérenniser cette structure et

- de prévoir le remplacement du bus de ramassage scolaire.

La construction du centre d’hébergement permanent sera envisagée dès que le premier projet aura été mené à son terme.

Programme 2013 :

1) L’école de jour.

La construction de l’école en 2012 a nécessité la somme de 15 000 €.

La dalle de béton entourant le bâtiment pour la propreté de l’accès réalisée en mars 2013, a demandé la somme de 2 200 €.

Coût de l’école à ce jour : 17 200 €

Nous voulons terminer les travaux de l’école pour que les enfants puissent y être reçus en janvier 2014 :

- Construction d’un mur en limite de terrain pour la protection des enfants.

Il mesure cinquante mètres de long et doit être monté sur une hauteur de 1,80 mètre.

Le devis de l’entrepreneur s’élève à 557 525 Rs, soit 7 852 €.

-Travaux de finition à l’intérieur du bâtiment : peinture, cloisons de séparation.

- Réfection de la toiture endommagée par le dernier cyclone.

Le devis s’élève à 186 934 Rs, soit 2 633 €.

Coût total pour l’école : 10 485 €.

2) Remplacement du bus de ramassage scolaire.

En inde, un bus n’est plus autorisé à faire du ramassage scolaire dès qu’il atteint 8 ans. Le bus de the Holy Family Opportunity School, atteindra ses 8 ans en 2013 et il faut prévoir son remplacement.

Coût d’achat d’un bus de ramassage scolaire : 20 100 €.

Pérennisation du projet :

1) La structure.

Grâce aux conventions signées, l’école de jour, puis plus tard, le centre d’hébergement permanent, ne pourra être détournée de sa vocation première :

- l’accueil des enfants, adolescents et jeunes adultes handicapés mentaux.

Il est important de terminer les travaux permettant son ouverture en janvier 2014.

2) Le personnel.

L’école emploie une directrice indienne diplômée d’état, une éducatrice spécialisée indienne diplômée d’état, une éducatrice stagiaire indienne, une assistante de vie indienne. Il y a aussi une éducatrice bénévole française.

Les salaires sont actuellement assurés par le fondateur de l’école avec un complément des parrainages de l’association SESAME. Ils seront pris en charge par l’état indien dès la construction du centre d’hébergement permanent, projet à venir pour 2014-2015.

3) L’entretien.

L’action parrainage lancée en janvier 2012 a du succès et nous totalisons, à ce jour, une quarantaine de parrainages, ce nombre n’étant pas limitatif, couvrant les frais qui lui sont dévolus.

Financement du projet :

La trésorerie de l’Association SESAME distingue 2 formes de recettes.

1- Les parrainages : les fonds provenant des parrainages sont strictement réservés aux frais de fonctionnement de l’école : repas des enfants, carburant du bus, uniformes, complément de salaires, achat de matériel éducatif. Les fonds sont envoyés tous les 4 mois, soit 2500 € par transfert.

2- Les dons, les recettes des actions diverses et cet appel à subvention sont réservés aux travaux de l’école et au remplacement du bus.

A ce jour, le financement apportée par l’Association :

- Provisions de trésorerie : 4 522 €

- Dîner dansant 2013 : 5 000 €

- Dons, actions diverses ponctuelles 2013 : 3 200 €

Soit un montant de 12 722 €.

Le projet et la Région Réunion :

« Saveur d’une goutte d’eau en Inde » est un projet certes modeste mais qui se démarque peut-être par une grande implication des membres de l’Association SESAME.

En Inde, l’Association a à cœur d’offrir une chance de vie meilleure à des enfants handicapés mentaux qui ont envie de vivre et de progresser malgré leur handicap. Une fois l’école de jour terminée et le bus de ramassage scolaire changé, c’est une soixantaine d’enfants (contre trente actuellement) qui auront l’assurance d’être scolarisés dans la mesure de leurs capacités intellectuelles et d’être rééduqués physiologiquement.

A la Réunion, l’Association développe discrètement une action généreuse et non ostentatoire, à laquelle les gens adhèrent d’abord avec le cœur avant d’ouvrir le portefeuille.

Les parrainages offrent la joie de connaître le visage, le prénom, la vie quotidienne d’un enfant pour qui on se prive un peu.

« Saveur d’une goutte d’eau en Inde » peut offrir à la Région Réunion :

1) Un impact touristique vers l’Inde.

Certains de nos parrains sont pondichériens d’origine, beaucoup aiment l’Inde et nous avons de nombreuses demandes pour organiser des séjours touristiques durant lesquels une visite de l’école serait une étape importante. Nous pourrions donc créer un partenariat avec des professionnels du tourisme.

2) Un impact éducatif.

P.A. Sampathkumar étant Intendant du Centre Escande qui reçoit les étudiants étrangers faisant des études à l’Université de Pondichéry, il a la possibilité d’offrir un hébergement à des étudiants réunionnais qui souhaiteraient faire des stages à l’école.

Cela peut-être des stagiaires éducateurs spécialisés, des étudiants en anglais ou en tamoul, des élèves infirmiers ou des jeunes qui ont envie d’offrir quelques semaines de leur temps (travaux d’entretien du bâtiment, de la cocoteraie qui l’entoure, de voirie, etc…)

3) Une reconnaissance visible.

Le nouveau bus pourra être décoré du logo de la Région Réunion et le nom de celle-ci, écrit en tamoul et en français sur le bus.