Juin 2015.

Solidarité pour ELVEN.

(voir  article Flash Info Dans la rubrique Accueil).

L'Association CLEF et son Président, Gilbert BABEF, oeuvrent au financement d'une prothèse pour le petit Elven qui souffre d'un syndrome néphrotique évolutif.

Merci à Emmanuelle IVARA et à David LOUISIN, les parrains de l'association pour leur implication dans les actions en cours.

Merci également à tous les bénévoles et particulièrement aux époux LAMEILLEUR, Christiane et Florian, qui accompagnent et hébergent Anusha et Sachin, les parents d'Elven.

Vous souhaitez y contribuer : Contacter le 0692 17 88 89.

DES NOUVELLES D'ELWEN.

C'est une atmosphère imprégnée d'émotion et de dignité qui régnait en ce mercredi 29 juillet 2015, dans les locaux de l'association CLEF. Souvenons-nous de ce petit Mauricien, âgé de quatre ans, dont la presse mauricienne avait déjà évoqué le parcours médical, il y a quelques mois de cela. Atteint d'une maladie grave et évolutive, il avait dû être amputé de la jambe droite. Nous sommes à la fin de son deuxième séjour à la Réunion où il est venu, avec sa maman et son papa, chercher des soins médicaux  qui ne peuvent être pratiqués dans son île. Des parents qui ont tenu, cet après-midi, à remercier tous ceux qui les ont aidés. En présence des parrains de l'association (Emmanuelle IVARA, David LOUISIN, Johnny DELIRON et Titi ROMILLY), des donateurs et bénévoles, le Président de CLEF, M. Gilbert BABEF, Adresse ses vifs remerciements à toute l'équipe qui l'a soutenu et accompagné durant ces deux derniers mois.

      Une prothèse provisoire est aujourd'hui financée, ce qui apportera du confort et une mobilité certaine à l'enfant.  "Notre premier séjour à la Réunion ne s'est pas très bien passé", raconte la mère; "nous étions seuls et avions peu de moyens financiers. Mais pour ce deuxième séjour, nous avons eu la chance d'être contacté par une bénévole de l'association CLEF, en vacances à Maurice et très émue par notre histoire relatée par la presse Mauricienne. "Pendant ces deux derniers mois, nous avons donc été hébergés et accompagnés par deux familles réunionnaises que nous ne remercierons jamais assez. Chez nous, nous n'avons pas de néphrologue pour enfants. Elwen a pris trop de cortisone pendant les six premiers mois de sa maladie. Son cholestérol augmentait, son sang s'épaississait, son visage et son ventre enflaient, il a été en soins intensifs pendant plus de deux mois..."  Une artère bouchée conduit alors les parents à accepter avec amertume l'amputation d'un membre inférieur. Même s'ils se résignent à cet état de fait, il leur reste en tête nombre de questions sans réponses.

                                                                              On reste admiratif devant le courage de cet enfant, heureux de se déplacer avec sa nouvelle jambe et se prêtant volontiers au jeu des photographes présents. Il réapprend à marcher et sourit. Mais on ne peut qu'être préoccupés par l'avenir qui s'annonce difficile. Elwen et ses parents devront revenir à la Réunion en décembre prochain. En effet la maladie n'est pas prête de se stabiliser et des signes inquiétants commencent à apparaître. Ce troisième séjour permettra l'amélioration de la prothèse par une articulation du genou plus complète et un habillage plus esthétique. A titre indicatif le coût de cette nouvelle prothèse avoisine les 6500€ et n'est toujours pas financé; à cela s'ajoutent, entre autres, plus de 300€ mensuels de soins. L'association CLEF mobilise à nouveau toutes les bonnes volontés et lance un appel à la solidarité. Il faut savoir que n'étant pas résidents réunionnais Elwen et ses parents n'ont pas droit à la couverture sociale locale. (0692 17 88 89 - asso.clef@hotmail.fr).

                                                                              Soulignons la dignité des parents. "Nous avons fait des collectes devant les grandes surfaces à Maurice... c'est dur d'affronter le regard des gens... ce n'est pas facile de faire la quête... nous ne venons pas pleurer... mais les sommes nécessaires sont très importantes... Nous allons frapper à toutes les portes en rentrant chez nous..." dit la mère.

                                                                              Retenons de cette épreuve pour les parents: la durée du traitement (10 à 15 ans de soins), un pronostic vital engagé, l'urgence de la situation, l'importance des frais, le manque de couverture sociale dans l'île sœur... et interrogeons nous.

Ce sujet est aussi traité sur TELE KREOL.

(voir "vidéo de TELE KREOL" -Colonne de gauche)

 

 

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